Voilà une phrase qui m’a bien fait rire de bon matin !
Je voulais évoquer la fatigue. Je voulais évoquer le fait qu’évaluer son niveau de fatigue permet de pouvoir se situer, en prenant conscience d’une réalité physique nécessitant une prise en charge parfois médicale ou d’une sensation corporelle qui quelques fois parle davantage de notre état émotionnel.
Georges Cartier disait : « La fatigue est une affaire d'âme ! Une teinte appliquée sur le corps pour indiquer le climat intérieur ». C’était mon point de départ cette citation.
Et finalement j’ai choisi : « T’as peur ou t’es fatigué ? T’as peur hein ? »
Parce que passé le moment où ça m’a fait rire, j’ai regardé les définitions (oui oui oui), et j’ai trouvé ceci :
Fatigue : « Affaiblissement physique dû à un effort excessif ; sensation pénible qui l'accompagne ».
Peur : « Émotion qui accompagne la prise de conscience d'un danger, d'une menace. »
Du coup, j’ai réfléchi et observé d’un autre œil certaines situations de mon passé, certaines de mon présent, puis je me suis projetée sur des enjeux à venir.
Je me suis remémorée les moments où je verbalise que « je suis fatiguée », me suis rendue compte que je ne verbalise quasiment jamais que « j’ai peur ».
Et pourtant, si je suis honnête, il arrive aussi que j’aie peur aussi quand je suis fatiguée. Pas toujours bien sûr !
Cela ne relativise pas ma fatigue, cela l’éclaire autrement, parfois.
Du coup je retombe quand même sur mes pattes !
Comment évaluez-vous votre niveau de fatigue ? Des outils le permettent.
A ceux-ci j’ajoute aujourd’hui les questions suivantes : fatigue pour quoi, peur de quoi ? Peur pour quoi, fatigue de quoi ?
Posez-vous, demandez-vous.
Reposez-vous.
Puis agissez.
Je vous accompagne avec joie sur ces questions.
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